La cigarette électronique, un moyen simple de moins fumer de cigarettes

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Publié le : 24 mai 20236 mins de lecture

Les statistiques le confirment de plus en plus : l’usage de la cigarette électronique (encore appelée vapoteuse) se répand en France, et pas moins d’1,5 million de Français vapotent. Diverses raisons expliquent le succès grandissant de ce dispositif électronique. Parmi celles-ci, il y a principalement la diminution, ou mieux l’arrêt de la consommation de tabac dans le but de s’affranchir de la dépendance induite. Des études ont d’ailleurs été menées dans ce sens, et il s’avère que l’e-cigarette constitue un moyen simple de moins fumer de cigarettes. Focus !

Préférer une vapeur innocente à la place d’une fumée toxique

cigarette-electroniqueIl est un fait connu que le tabagisme a de nombreux inconvénients. Des problèmes cardiovasculaires, aux troubles respiratoires en passant par le vieillissement prématuré de la peau et les variations de poids, le tabac n’est véritablement pas l’allié de la santé. Et vu combien il est parfois difficile de s’en débarrasser, plusieurs moyens existent pour augmenter ses chances de ne plus fumer et par conséquent d’éviter tout un tas de problèmes. Parmi ceux-ci, la cigarette électronique se distingue par son efficacité, mais aussi par sa simplicité.

Déjà, il faut préciser que la vapoteuse est arrivée en France entre 2007 et 2008 au moment du renforcement de l’interdiction de fumer dans les lieux publics. Pour ce qui est de son fonctionnement, c’est à la suite de l’inspiration du vapoteur que se forme un brouillard composé de fines particules, appelé « aérosol », ou plus communément « vapeur », et qui est finalement inhalé par celui-ci. Normalement, l’aérosol ne contient pas de substances cancérigènes, ni de monoxyde de carbone, une molécule responsable des maladies cardio-vasculaires.

Ce qu’il y a d’intéressant avec la cigarette électronique dans le cadre d’une démarche de sevrage tabagique, c’est qu’il n’est point nécessaire d’arrêter de fumer avant de commencer à l’utiliser. Tout d’abord, le futur vapoteur doit trouver le modèle ainsi que l’arôme qui lui conviennent. Pour ce qui est du modèle, il est recommandé d’acheter pour débuter un kit avec deux vapoteuses complètes et une alimentation électrique ; un dispositif de type eGo par exemple. Plus de détails à ce sujet sur mondandy.fr.

Quant au choix du e-liquide, trois critères doivent être pris en compte. Le taux de nicotine, le ratio de propylène glycol et de glycérine végétale puis les arômes. Le plus important à ce niveau, c’est de vivre une expérience de vape satisfaisante ; il ne faut donc pas hésiter à tester plusieurs dosages avec sa cigarette électronique pour trouver le plus adapté à ses attentes. Ce dernier serait celui qui procure les meilleures sensations, le meilleur hit (sensation dans la gorge), mais plus important encore, celui qui évite de ressentir fréquemment les symptômes du sevrage nicotinique (humeur maussade, irritabilité, anxiété, besoin impérieux de fumer, difficultés de concentration, etc.).

Un moyen avéré pour freiner sa consommation de cigarettes

En prenant l’habitude de vapoter plutôt que de fumer, l’e-cigarette prendra peu à peu la place des autres cigarettes sur la durée. Dans le cas contraire, il ne faut pas hésiter à opter pour un modèle plus performant, tester un autre arôme, ou un dosage de nicotine plus fort. Toutefois, pour réussir son sevrage ou freiner sa consommation de cigarettes, la dose de nicotine doit être réduite petit à petit, mais pas de façon radicale après un mois d’utilisation de la cigarette électronique par exemple.

S’il est de plus en plus admis que l’utilisation de la vapoteuse est un moyen efficace pour moins fumer, c’est parce que diverses études ont été menées sur le sujet et les conclusions tendent à aller plus ou moins dans le même sens. L’une des plus célèbres est celle du département de sciences psychologiques de l’université de Louvain. 53 personnes qui désiraient lutter contre son addiction à la cigarette ont été suivies durant un trimestre par des tabacologues et plusieurs moyens ont été utilisés : traitement nicotinique de substitution, traitement médical, cigarette électronique, etc.

Après un mois de sevrage, 75% des participants n’avaient plus touché à une cigarette ; un pourcentage identique auprès des participants ayant opté pour l’e-cigarette. Pour les personnes utilisant les substituts nicotiniques, ce chiffre tombe à 70%, et enfin à 66,67% pour celles ayant préféré un traitement médical. A la fin des trois mois, seuls 30% des participants utilisant des substituts nicotiniques ont tenu bon, contre 42,86% pour le traitement médical, et toujours 75% pour les personnes ayant fait l’expérience de la cigarette électronique.

Cette étude montre ainsi qu’après trois mois, de sérieuses différences s’observent selon la méthode utilisée pour arrêter de fumer. Mais plus précisément, elle démontre que la vapoteuse constitue le meilleur moyen pour y parvenir. Par ailleurs, en dehors du cadre de cette étude, il est conseillé de mettre un patch de 21 mg si l’on a encore besoin de fumer 4 ou 5 cigarettes en plus de vapoter. Enfin, il est important de prévoir du matériel de secours pour pallier par exemple un problème de recharge ; cela évitera de fumer en remplacement de la cigarette électronique.

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