De quoi s’agit l’imagerie par résonance magnétique ?

Haute technologie

L'examen de haute technologie permet de capturer des images haute définition des organes et des tissus. Voyez comment il est préparé et ce qui se passe pendant l'IRM.

L'imagerie par résonance magnétique est un examen d'imagerie non invasif et indolore qui produit des images haute définition en 2D et 3D des organes et des tissus internes.

La résonance, contrairement à la tomographie, n'émet pas de radiation, et le contraste (quand il est nécessaire) ne provoque généralement pas de réactions allergiques.

À quoi sert l'IRM ?

L'IRM est un examen polyvalent. En capturant des images en détail et en haute définition, il peut être utilisé pour analyser des soupçons et des conditions très diverses telles que la sclérose en plaques, une tumeur cérébrale, une tumeur du sein, des caillots, une hernie discale, des blessures articulaires, une tendinite, des changements dans le foie, un accident vasculaire cérébral à un stade précoce, un traumatisme, entre autres.

Quand et qui devrait passer une IRM ?

L'IRM n'est pas un examen utilisé pour le dépistage ; il est demandé au cas par cas, en fonction des besoins spécifiques du patient. Il est largement utilisé pour étudier les conditions qui affectent les systèmes musculaire, squelettique, nerveux, vasculaire et endocrinien, mais il existe de nombreuses autres applications.

Qu'est-ce que la préparation à la résonance ?

Avant d'effectuer l'examen, le patient doit normalement répondre à un questionnaire contenant des informations médicales simples, comme ses allergies et les opérations précédentes.

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L'appareil de résonance est comme un aimant géant, il est donc de la plus haute importance de ne pas entrer dans la pièce avec des objets métalliques tels que des boucles d'oreilles, des piercings, des vestes avec des boutons en métal, des colliers, des pantalons avec une fermeture éclair, des pinces à cheveux, une montre, entre autres. Habituellement, l'hôpital fournit un vêtement approprié pour que le patient puisse se déshabiller complètement et s'assurer que rien de métallique n'interfère. Les personnes qui ont des implants métalliques et/ou électroniques, tels que les stimulateurs cardiaques, les endoprothèses et les broches, ne doivent pas passer l'examen.

La nécessité de jeûner dépend du protocole de l'hôpital et de la région où l'examen sera effectué. Dans certains cas, il peut être nécessaire de jeûner jusqu'à 6 heures.

À quoi ressemble le test IRM ?

Avec le tablier prêté par le laboratoire ou l'hôpital, le patient est allongé sur un brancard. La partie du corps à examiner sera couverte par un dispositif appelé bobine, qui renforce l'effet du champ magnétique et améliore la qualité de l'image.

Un protecteur d'oreille - une sorte de casque plus robuste - est placé sur le patient pour le protéger du bruit de l'appareil, qui émet un son similaire à une séquence de battements forts sur un mur.

Le brancard est ensuite glissé dans un tube qui peut être considéré comme très étroit par les personnes qui ressentent une gêne dans des endroits fermés (comme celles qui souffrent de claustrophobie). Dans ce cas, les patients peuvent recevoir un sédatif afin que l'examen puisse être effectué. L'appareil est doté d'un système audio qui permet au professionnel et au patient de parler pendant l'examen. En cas de malaise, le patient peut utiliser ce système pour communiquer.

Le médecin donne ensuite des conseils sur le début de l'examen, et pendant toute la période, il est très important que le patient ne bouge pas afin qu'il n'y ait pas d'interférence dans la capture des images. La durée est d'environ 15 à 40 minutes, mais elle peut aller jusqu'à plus d'une heure, selon les cas.

A quoi ressemble la poussière de l'IRM ?

Normalement, il n'y a pas de recommandations spécifiques. Cependant, si la résonance a été faite avec l'utilisation d'un produit de contraste, il est recommandé de boire beaucoup d'eau après le test pour aider à éliminer la substance plus rapidement. En outre, si un sédatif a été utilisé, il est recommandé de se reposer toute la journée et de ne pas conduire ou utiliser de machines.

Différence entre le scanner et l’IRM

Le scanner et l'imagerie par résonance magnétique (IRM, IRM Paris, IRM 92)) sont des techniques d'imagerie médicale permettant d'obtenir des vues 2D ou 3D de l'intérieur du corps de façon non invasive. Ils n'apportent pas les mêmes informations mais sont tout simplement complémentaires.

Les principes physiques du scanner (scanner paris, scanner 92) et de l’imagerie par résonance magnétique (IRM) sont complètement différents :

  • le scanner repose sur l’ absorption spécifique des rayons X par les différents tissus. Il entraine une exposition aux rayons X. Un tube tourne autour du patient. Des coupes fines du corps sont obtenues. Les images sont reconstruites en trois dimensions grâce à un système informatique puissant.
  • le patient est placé, allongé sur un lit (le plus souvent sur le dos) dans un tunnel beaucoup plus court que celui que nécessite l’IRM (IRM Paris, IRM 92). Un produit de contraste iodé est généralement injecté au pli du bras pour améliorer la qualité des images. En cas d’allergie, un traitement la veille et le jour de l’examen est prescrit pour éviter tout risque de réaction. La pose de la perfusion n’est pas plus douloureuse qu’une prise de sang. L'installation du malade est très rapide.
  • le scanner (scanner Paris, scaner Paris, scanner 92) une excellente résolution spatiale et permet de visualiser des structures infra-millimétriques. Il offre une bonne analyse de la corticale osseuse. On utilise le scanner pour diagnostiquer des tumeurs et les surveiller sous traitement, des fractures, des lésions cérébrales, l’étude de la sphère ORL…
  • Du fait de l’ exposition du patient aux rayons X, il est contre-indiqué chez les femmes enceintes.

L’ IRM, quant à elle, repose sur la propriété que possèdent les noyaux des atomes d’hydrogène d’émettre des signaux détectables quand ils sont placés dans un champ magnétique puissant et soumis à une impulsion de radiofréquence particulière, capable de le faire résonner (IRM Paris, IRM 92) :

  • Le patient est introduit dans un tunnel. Celui-ci a des fonctions de confort (comme l'éclairage et la ventilation) et des moyens de communication entre le personnel soignant et le patient (microphone et haut-parleurs). Son diamètre varie très légèrement en fonction des constructeurs et des modèles mais est approximativement de 60 cm. Un examen IRM anatomique dure en général entre 10 à 30 minutes. Un ensemble complet d' exploration prend souvent entre une demi-heure et une heure pleine. L'examen est absolument sans douleur. Le patient est allongé sur une table d'examen motorisée. Au cours de l'acquisition, il ne doit pas bouger : la table se déplace automatiquement pour le faire passer dans l'antenne. Les seules gênes à en attendre sont le bruit notable (compensé par des bouchons d’oreille ou un casque diffusant de la musique) et la sensation d'enfermement (le corps étant dans un tube ouvert) pouvant poser quelques problèmes chez certains patients claustrophobes.
  • Une injection de produit de contraste gadolinés peut être requise.
  • L’IRM (IRM paris, IRM 92) est interdite aux personnes porteuses de métaux susceptibles de se mobiliser dans le corps : clips vasculaires cérébraux surtout chez les patients opérés d'un anévrisme cérébral, patient porteur d’un stimulateur cardiaque (Pace Maker) ou de corps étrangers intraoculaires.
  • L'Imagerie par Résonance Magnétique (IRM) a l'avantage d'apporter une bonne visualisation de la graisse, de l'eau, donc de l'oedème et de l'inflammation avec une bonne résolution et un bon contraste. Elle permet de mieux différencier des tissus de composition différente. C’est donc l’imagerie privilégiée dans l’étude des parenchymes, cérébral en premier lieu, mais aussi hépatique, mammaire et prostatique. Une autre indication élective est l’étude de la pathologie ostéo-articulaire ou l’IRM permet une bonne analyse des éléments constitutifs de la cavité articulaire (ligaments, ménisques du genou, détection d’un épanchement). L’IRM est aussi très performante dans l’étude de la colonne vertébrale, cervicale dorsale ou lombaire avec recherche notamment de hernies discales.
  • L’IRM permet aussi de diagnostiquer une ischémie cérébrale de façon très précoce, seule façon de la rendre curable, ou bien d’approcher la composition biochimique d’une tumeur. Elle nécessite autour du patient un matériel (tube de perfusion, respirateur …) insensible au champ magnétique. Cela explique que le scanner soit systématiquement préféré à l’IRM dans certaines situations : urgence en dehors de l’imagerie du cerveau ou patients de réanimation.

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