Quand la laparoscopie peut-elle être efficace ?

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Publié le : 02 décembre 20205 mins de lecture

Le choix entre une intervention conventionnelle et une intervention avancée n’est plus difficile aujourd’hui. De nombreux patients sont convaincus par la pratique de la laparoscopie ou coelioscopie en raison de son caractère pratique et du temps nécessaire à sa guérison. Mais s’agit-il vraiment d’une technique réussie ?

La laparoscopie, une intervention sous prescription médicale

bloc_operatoire_laparascopiePour identifier un patient qui a besoin d’une intervention chirurgicale, il faut effectuer un certain nombre d’examens cliniques. D’une part, le médecin traitant pose le diagnostic et oriente ensuite le patient vers un médecin spécialiste, notamment un chirurgien. D’autre part, le patient consulte directement le chirurgien et ce dernier planifie l’opération avec lui. Mais avant cela, il lui explique ce qu’est vraiment la laparoscopie.

Il existe deux types de coelioscopie, à savoir :

–       La laparoscopie diagnostique : c’est la technique utilisée pour préciser l’anomalie et vérifier le fonctionnement de certains organes tels que les trompes de Fallope. Toutefois, cette procédure est limitée au stade du diagnostic, c’est-à-dire qu’elle ne comprend aucun traitement ;

–       La laparoscopie chirurgicale : c’est l’étape liée à l’intervention. Elle consiste à traiter un kyste ovarien, une grossesse ectopique ou extra-utérine et une endométriose, c’est-à-dire la muqueuse qui recouvre l’utérus. Ce type d’intervention permet également d’effectuer une hystérectomie ou une ablation de l’utérus ainsi qu’une cure de prolapsus, c’est-à-dire une chirurgie de descente d’organe.

La laparoscopie, le mode opératoire préféré des patients

Cette technique est différente de la procédure traditionnelle qui consiste à ouvrir l’abdomen comme dans le cas d’une césarienne. Les patients trouvent cela facile, rassurant et fiable. Le chirurgien prend toujours le temps d’expliquer au patient le déroulement et les perspectives de la laparoscopie. Voir ici.

Il capitule aussi sur ses atouts, qu’ils soient esthétiques ou technologiques, tels que :

–       La taille de la cicatrice est minime par rapport à la cicatrice laissée par une intervention conventionnelle ;

–       La précision du geste est assurée grâce aux outils de pointe utilisés pendant l’opération ;

–       L’intervention est moins douloureuse et le séjour à l’hôpital est réduit ;

–       La réduction de risque d’infection pendant et après l’intervention ;

–       La réduction de l’inconfort postopératoire, c’est-à-dire que contrairement à la chirurgie conventionnelle, la laparoscopie diminue le risque de ballonnements abdominaux et de troubles de l’appétit ;

–       La réduction des frais généraux, qui comprennent le coût de l’opération et les séjours à l’hôpital.

Pour ces diverses raisons, la laparoscopie devient la méthode d’intervention la plus efficace et la plus efficiente pour les patients sous la recommandation de leur médecin traitant et/ou chirurgien.

Quand l’opération a-t-elle réussi ?

La meilleure façon de mesurer l’efficacité d’une intervention chirurgicale est de vérifier si le patient n’a pas de séquelles physiques à la fin de l’intervention. Cela implique qu’il doit retrouver ses facultés physiques et psychiques à son réveil. De plus, lorsque l’effet de l’anesthésie est dissipé, il peut ressentir de la douleur, de l’inconfort et bien d’autres choses. Cependant, si elle ne présente pas les signes suivants, la laparoscopie peut être considérée comme réussie :

–       La douleur dans l’abdomen et l’épaule ne persiste pas trop longtemps ;

–       La plaie n’est pas infectée et ne présente ni hématome ni abcès ;

–       Le patient ne souffre pas d’embolie pulmonaire ou de phlébite ;

–       Le patient n’a pas de fièvre supérieure à 38°C ;

–       Le patient n’a pas de saignement anormal.

Cependant, au cours des deux premiers jours suivant l’opération, le patient peut éprouver des nausées, des vomissements et des somnolences. Ce sont les effets secondaires de l’anesthésie générale, il n’y a donc pas de quoi s’inquiéter. Pour plus d’info, cliquez ici.

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